92% des établissements de microfinance opèrent dans l’illégalité

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Le 14/02/2016 à 20h17

Le ministère de l’Economie gabonaise entame une opération d’assainissement du secteur de la micro-finance. Un recensement a été réalisé pour identifier les opérateurs exerçant dans ce secteur. Sur 231 entités recensées, seules 19 sont agréées.

Le secteur de la microfinance gabonaise compte actuellement 231 établissements sur tout le territoire. C’est le résultat du recensement effectué par le ministère de l’Economie gabonaise dans le but d’ssainir le secteur.Dans les détails, on compte 37 dans la collecte d’épargne, 192 dans le transfert d’argent et deux dans le change manuel. L’opération de recensement de ces établissements a été menée du 25 novembre au 31 décembre 2015, en collaboration avec les ministères de l’Intérieur et de la Justice.Il faut savoir que sur les 231 entités recensées, 19 sont agréées et les 212, soit près de 92% des acteurs du secteur, opèrent dans l’illégalité. Et afn de maximiser leurs profits, les structures identifiées opèrent selon la technique dite des pyramides de Ponzi.Dans le cadre de ce programme d’assainissement, le ministère de l’Economie a procédé à la fermeture de certains établissements en infraction et a déposé plainte pour exercice illégal d’activités, défaut d’agrément, pratique du taux usuraire et publicité mensongère.Cet assainissement intervient au moment où de grands groupes bancaires s’intéressent au secteur de la microfinance gabonaise. C’est le cas notamment du groupe marocain Banque Populaire (BP) qui a créé une filiale, AMIFA, qui est totalement dédiée à la micro-finance en Afrique.

Le 14/02/2016 à 20h17