Le FMI réitère sa confiance au système financier gabonais

Kiosque afrique.le360 : Les réformes entreprises par le gouvernement semblent porter leurs fruits. L’exploitation de nouveaux gisements pétroliers et une amélioration de la productivité devraient permettre à la croissance globale de se maintenir aux alentours de 4 % en 2015, explique alibreville.com dans sa publication du 1er mars.On apprend ainsi que le ralentissement de l’activité hors pétrole s’est poursuivi, principalement dans les secteurs du bâtiment, des transports, du commerce et des services.On note qu'en 2016, la croissance globale devrait baisser à 3,2 %, selon le FMI, sous l’effet principalement de la baisse de la production pétrolière.Le Fonds monétaire international recommande aux autorités gabonaises de revoir les priorités du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), compte tenu des fortes contraintes de financement de la conjoncture actuelle.L'institution financière internationale soutient que la faiblesse attendue des cours du pétrole et la baisse tendancielle de la production pétrolière continuent de mettre à l’épreuve la résilience macroéconomique du pays et pèsent sur ses perspectives de croissance à moyen terme.Le FMI estime donc qu'il est essentiel de redoubler les efforts en faveur de la diversification économique, de poursuivre l’ajustement budgétaire face au choc pétrolier, de renforcer la stabilité du secteur financier et de dynamiser les réformes structurelles.Selon le journal en ligne, le Fonds salue les réformes entreprises dans la gestion des finances publiques, et juge le système financier «sain dans l’ensemble», mais, appelle, toutefois, à remédier à la faiblesse financière des banques publiques.Il encourage notamment les autorités régionales et nationales à s’attaquer au problème des banques publiques en difficulté et souligne l’importance de l’approfondissement financier et de la diversification économique, pour améliorer la résilience du secteur financier.alibreville.com indique que dans cette perspective, le FMI apprécie les progrès accomplis par les autorités dans le développement des infrastructures nationales et les encourage à redéfinir les priorités de leur programme de réformes, à renforcer l’éducation et les institutions et aussi à rendre le marché du travail plus flexible.Toujours au titre des recommandations, le fonds appelle les autorités à intensifier l’intégration intra-régionale et la libéralisation des échanges au sein de la Cémac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).