Comilog tire son épingle du jeu

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Le 10/03/2016 à 16h40

Revue de presseEn dépit d’une conjoncture difficile, la filiale gabonaise du géant minier français Eramet termine l’exercice 2015 sur des notes positifs. Les plans de réduction des coûts ont contribué à la réalisation de bons résultats.

Exercice 2015 encourageant pour la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), souligne gabonreview.com dans sa publication de ce 10 mars.En effet, la filiale d’Eramet a réussi à stabiliser ses résultats financiers, réalisant un chiffre d’affaires de 940 milliards de Fcfa, assorti d’un résultat opérationnel positif de 38 milliards. Notons que sa production de minerai a atteint le record de 3,9 tonnes transportés en 2015.Une performance que le top management attribue au progrès à la fois sur la mine et le chemin de fer du Transgabonais, qui relie la ville de Moanda au port d’Owendo. «Les plans de réduction des coûts et d’amélioration de la performance opérationnelle ont atteint 35,4 milliards de francs d’impact cumulé sur 2014 et 2015», fait remarquer l’entreprise, en attendant la modernisation de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).Une modernisation très attendue, puisque son impact sur les performances de Comilog sera significatif. «La production mondiale brute d’acier au carbone, principale débouché du manganèse, est, pour la première fois depuis longtemps, en recul d’environ 3% par rapport à 2014.La construction, qui pèse pour plus de 40% dans la consommation d’acier au carbone en Chine, a stagné sur l’année 2015 avec, en fin d’année, des stocks de logements vides à un niveau extrêmement élevé», explique la maison mère de la filiale gabonaise.Eramet ajoute aussi que les producteurs chinois ont compensé la baisse de la demande intérieure par une hausse de 25% de leurs exportations, induisant une forte progression sur les producteurs d’acier hors Chine». Rappelons que le groupe minier français a inauguré en juin dernier son Complexe métallurgique de Moanda.Ce projet a mobilisé un investissement de plus de 240 millions d'euros. Bâtie sur un site de 50 hectares, la plateforme abrite une usine de manganèse métal d'une capacité de 20.000 tonnes par an et une usine de silico-manganèse de 65.000 tonnes par an.

Par Ismail Ben Baba
Le 10/03/2016 à 16h40