Gabon: Ali Bongo veut un «K.O» pour sauver les Gabonais

Kiosque: le360 Afrique: Alpha Condé doit demander des droits d’auteur aux dirigeants africains en place qui reprennent son slogan: un coup «K.O». Le dernier en à faire allusion est Ali Bongo, président du Gabon et candidat à sa propre succession.

Ainsi ouvrant sa campagne au stade de l’Amitié dans le nord de Libreville, le président sortant a annoncé qu’il se présente pour «infliger un K.O» aux autres candidats afin de «sauver les Gabonais de ces messieurs qui constituent un risque pour les Gabonais», selon gabonreview.com.

Ali Bongo, 57 ans, a présenté devant une foule nombreuse un bilan de son mandat en énonçant, entre autres ses réalisations : écoles, hôpitaux, Caisse de garantie sociale et d’assurance-maladie, la formation, la diversification de l’économie gabonaise, les jeunes, les grands travaux, etc.

Toutefois, souligne gabonreview.com, «le président de la république sortant a reconnu qu’il restait encore beaucoup à faire et qu’un trop grand nombre de Gabonais connaissent encore d’importantes difficultés liées par exemple au chômage, à la pauvreté et à l’exclusion, malgré les premiers résultats des réformes structurelles et infrastructurelles lancées au cours de son premier mandat». Raison pour laquelle il sollicite ce second mandat pour corriger ce qui n’a pas été bien fait, terminer ce qui a été commencé et conduire le pays sur la voie de l’émergence, comme il s’y est engagé, à l’horizon 2025.

Bien que candidat à sa propre succession, Ali Bongo se veut le candidat du changement. «C’est le temps des changements véritables. C’est le temps des changements fiables. C’est le temps de la rupture. Nous sommes le changement. Nous sommes la rupture. Nous sommes l’avenir. Nous devons changer ensemble, nous devons gagner ensemble», a scandé le candidat déclarant qu’il n’est pas l’enjeu de cette élection.

Il promet, s’il est réélu, d s’investir dans des objectifs fondamentaux : les infrastructures, la diversification de l’économie, la modernisation de l’Etat, de la démocratie, de l’état de droit et de al justice.

Tout en déclinant son bilan et son programme, Ali Bongo en a profité pour tacler ses opposants qu’il qualifie «de vieux politiciens qui n’ont jamais rien fait de bon pour notre pays, qui incarnent un passé que nous ne voulons plus». Partant, il se veut le candidat qui va «sauver les Gabonais de ces messieurs qui constituent un risque pour les Gabonais».

Rappelons que l’élection gabonaise aura lieu le 27 août courant. Il s’agit d’une élection à un seul tour à la proportionnelle.