Le gouvernement lance un projet-pilote pour réduire le chômage des jeunes

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Le 22/02/2016 à 23h49

C'est un projet qui vise à réduire le chômage au sein de la jeunesse gabonaise. Dénommée «Un jeune=un métier», la phase pilote de ce programme vise à insérer 2.500 jeunes Gabonais de la rue, à travers des formations qualifiantes.

Cette initiative est lancée dans l’optique d’une prise en charge des jeunes en grande difficulté sociales et professionnelles, afin de favoriser leur autonomisation, souligne gabonreview.com dans sa publication du 19 février.La phase pilote de ce projet a pour objectif d’insérer et de réinsérer, en moyenne, 2500 jeunes Gabonais de la rue, déscolarisés et chômeurs âgés de 16 à 35 ans, pour l’année 2016 à travers des formations qualifiantes de trois mois.«Ces jeunes déscolarisés, souvent inactifs et éloignés du marché du travail, nous avons le devoir de les prendre en compte», a déclaré Nicole Asselé, ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l’insertion des jeunes, admettant qu’«au-delà de l’absence de diplômes, les jeunes sans qualification présentent en effet plusieurs facteurs de marginalisation sociale qui les maintiennent hors de la sphère professionnelle».Selon le site d'information, pour la première phase de ce programme, qui s’inscrit dans la stratégie de facilitation de l’employabilité des jeunes et des mécanismes d’auto-emploi, deux conventions d’accompagnement à l’insertion des jeunes en situation de vulnérabilité ont été signées entre le ministère de la Formation professionnelle et les ONG Sifos et Malachie.Dans les détails, les futurs bénéficiaires seront formés dans 52 filières au sein des Centres de formation et de perfectionnement professionnel (CFPP) de Nkembo, de Basile Ondimba et au CIADFOR.Ils seront également formés au sein d’entreprises citoyennes qui, grâce à un partenariat avec les ONG Malachie et Sifos, offrent des formations-emplois à des jeunes en rupture sociale.On apprend aussi qu'en prélude à la formation, une caravane d’inscription va sillonner Libreville, Owendo et Akanda du 22 février au 12 mars 2016 à travers leurs différentes mairies et arrondissements.«Pour permettre à ces jeunes en difficulté de suivre cette formation dans les meilleures conditions, l’Etat s’engage à leur verser une indemnité mensuelle de 50.000 francs CFA.Au terme de la formation, chaque jeune se verra remettre un kit lui permettant d’exercer sa profession», a précisé le ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l’insertion des jeunes.Notons que ledit programme permettra également d’insérer des jeunes chômeurs qualifiés de l’Ecole nationale d’art et manufacture et ceux de l’Institut national de la jeunesse et des sports qui, suite aux réformes nées des conclusions des Etats généraux de l’éducation nationale, n’ont pas eu accès à l’emploi.

Par Ismail Ben Baba
Le 22/02/2016 à 23h49