Kiosque le360 Afrique: Les Gabonais, habitués à surfer sur la toile, sont dans une situation embarrassante. En effet, selon gabonreview.com, cela fait «bientôt un mois que le numérique est soumis à un couvre-feu devenu presque banal. Réseaux sociaux et SMS bloqués, débit internet bridé et uniquement disponible entre 6 heures et 18 heures : telle est la situation actuelle dans le pays». Ainsi, si le gouvernement avait promis de ne pas couper les réseaux sociaux et services y afférents pendant le processus électoral, il n’a respecté son engagement qu’à moitié.
Selon le site d’information, «des indiscrétions ont laissé entendre que ce blackout vise à éviter les débordements qui pourraient découler d’informations et images véhiculées à travers les réseaux sociaux».
Aujourd’hui que tout est rentré dans l’ordre et qu’un nouveau président est élu, on se demande encore qu’attendent les autorités pour lever le «couvre-feu»? Cette situation entraine de nombreux désagréments.
«Nous sommes soumis à cette fâcheuse contrainte du black-out Internet, ce qui est très embêtant pour les affaires», a lâché le responsable d’un média en ligne, cité par gabonreview.com, contraint de réaménager ses horaires de travail afin de publier sa production avant l’heure fatidique.
Une levée de blocus souhaitée également par les quatre opérateurs mobile du pays qui enregistrent un manque à gagner important. Du coup, «le souhait des opérateurs et utilisateurs des services numériques converge vers un même point : la levée du couvre-feu numérique», conclut gabonreview.com.
