Gabon: après la levée des barrières sanitaires liées au Covid-19, la saison d'escrime lancée

VidéoLa Ligue d'escrime de l'Estuaire, dont le chef-lieu est Libreville, vient de lancer sa saison sportive. C'est l'école internationale le "Ruban vert" qui a servi de cadre au coup d'envoi avec un mini tournoi inaugural de son chronogramme d'activité.

Le 30/03/2022 à 13h50, mis à jour le 30/03/2022 à 13h59

«Nous avons été confrontés aux mesures barrières. Comme elles ont été levées, nous profitons donc de l'occasion pour que nos jeunes ressentent les sensations des signaux de pointage électronique. En même temps, on essaie de mettre les enfants dans l'esprit de la compétition», a précisé Théo Nguema Essono, président de la Ligue d'escrime de l'Estuaire.

Plus d'une quarantaine de jeunes issus des 5 clubs que compte Libreville, ont pris part à l'épreuve. La compétition qui réunissait les catégories minimes et cadets s'est déroulée dans de bonnes conditions avec des installations de qualité et un système de pointage électronique ultra moderne. Tout cela est à mettre à l'actif de la structure d'accueil du mini tournoi d'escrime.

«C'est une fierté de voir que l'escrime progresse à l'intérieur de notre école. C'est vraiment un plaisir d'accueillir cette compétition. Nous souhaitons enregistrer un nombre un peu plus élevé d'escrimeurs», a dit Yves Issingui, directeur administratif de l'école internationale le "Ruban vert".

C'est depuis 2014 que l'escrime est en expérimentation au Gabon. La discipline fait son chemin avec l'ambition de couvrir tout le territoire national. Mais sa première phase d'implémentation satisfait déja le ministère gabonais des Sports à travers sa direction régionale de Libreville.

«Nous avons vécu Cocobeach 2021, une activité que nous avons menée de mains de maitres avec cette même ligue. Nous voulons déjà la remercier parce qu'à chaque fois qu'elle organise une activité, elle associe la tutelle que nous sommes», s'est réjoui Serges Alain Moussodji, conseiller jeunesse à la Direction provinciale des sports.

Alors que les amoureux du sabre et du fleuret ont renoué avec leur passion, la petite Nesta Melie Mpouho Epigat, 10 ans, considère encore l'escrime comme un simple loisir ou passe-temps. «En fait, quand je vois les autres enfants faire l'escrime, je me dis que c'est amusant. Donc, je suis venue ici beaucoup plus pour m'amuser et apprendre un autre sport en dehors de tant d'autres que je pratique déjà», confie-t-elle

L’activité se construit essentiellement sur le plan cognitif: la compréhension des règles, la mise en place d’une tactique, l’adaptation à l’adversaire. En ce sens, l’escrime a toute sa place au sein du système éducatif gabonais.

Par Ismael Obiang Nze (Libreville, correspondance)
Le 30/03/2022 à 13h50, mis à jour le 30/03/2022 à 13h59