Selon le gouvernement guinéen, la mission de l’UA a déjà eu une série d’entretiens avec le Premier ministre Mamady Youla, le ministre des Affaires étrangères ainsi que celui en charge des mines.Conduite par Hassan Hussein, le Chef division de la commission Industrie de l'Union africaine, la mission a eu droit aux exposés des autorités guinéennes sur leurs motivations à accueillir le CADM.Afin de convaincre cette délégation continentale, le Chef du gouvernement guinéen et ses ministres ont notamment insisté sur les énormes potentialités minières et énergétiques du pays.En outre, ils ont rappelé le rôle pionnier joué par la Guinée dans la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue aujourd’hui l’Union africaine (UA), les réformes engagées dans l’industrie minière, ainsi que les efforts pour l’amélioration du climat des affaires.Autant d’atouts qui, selon les officiels guinéens, font du pays «un candidat naturel» au détriment du Soudan, de la Zambie, du Mali, du Botswana et du Kenya tous en course pour abriter le prestigieux centre.Le Chef de mission qui s’est refusé de toute promesse a rassuré sur l’impartialité et l’objectivité de leur conclusion. «Nous sommes venus pour évaluer les capacités de la Guinée à abriter le Centre africain de développement minier. Nous faisons un rapport objectif que nous adressons aux ministres en charge des ressources minières», a affirmé Hassan Hussein. «Le mot final reviendra aux ministres des Affaires étrangères qui vont décider du pays qui va abriter le siège du Centre», a-t-il ajouté.Crée en décembre 2013, le Centre africain de développement minier, dont le siège provisoire est pour l’instant à Addis-Abeba en Ethiopie, a pour mission de coordonner la stratégie de mise en œuvre de la Vision minière africaine (VMA).
Le 15/03/2016 à 16h09