La Grande-Bretagne explore des possibilités d’investissement en Guinée

Les échanges avec les autorités guinéennes ont porté notamment sur le secteur énergétique. Avec Cheick Taliby Sylla, ministre guinéen de l’Energie et de l’hydraulique, James Duddridge et sa suite ont eu des discussions sur la possibilité d’investir dans le potentiel énergétique estimé à 6.000 mégawatts.Les débats ont par ailleurs porté sur le secteur hydraulique. Le gouvernement guinéen a exprimé son souhait de recevoir des partenaires privés pour relever les défis qui s’imposent dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement, à travers surtout la formule incitative «Build, operate and transfer (BOT)».La délégation de la Grande-Bretagne n’a pas pris de fermes engagements au nom du gouvernement. En revanche, son chef a promis de faire un lobbying pour drainer le secteur privé de son pays vers la Guinée.La boucle a été bouclée par une audience accordée par le président Alpha Condé à la délégation conduite par le ministre britannique pour l’Afrique.A sa sortie d’audience, celui-ci a rappelé l’excellence des relations entre les deux pays. James Duddridge a ensuite promis l’arrivée prochaine à Conakry d’une importante délégation d’hommes d’affaires britanniques dans l’optique d’ouvrir des discussions et de nouer éventuellement des partenariats mutuellement bénéfiques pour les parties.A noter que cette mission économique britanique a été annoncée pour la première fois par Alpha Condé en fin de semaine dernière. Dans cette perspective, il n’avait pas manqué d’encourager la mise en place d’un cadre sécuritaire et juridique favorable aux investissements privés locaux et étrangers.