Le rêve gabonais s’arrête pour le Syli national de Guinée

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Le 06/06/2016 à 14h11

Le Syli national de Guinée a été battu dimanche sur le score de 1 but à 0 par le Swaziland, pour le compte de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2017 au Gabon. Une défaite qui met fin à tout espoir de qualification.

Le rêve de la Guinée de participer à la prochaine CAN s’est estompé. Hier dimanche 5 juin, le Syli national de Guinée s’est fait surprendre pour la seconde fois par le Swaziland, que des analystes avaient vite fait de qualifier de «petit poucet» du «Groupe L», comprenant aussi le Zimbabwe et le Malawi.Condamnés à gagner les deux dernières journées des éliminatoires, les poulains de Mohamed Lappé Bangoura, le sélectionneur intérimaire désigné après la démission de Luis Fernandez le mois dernier, n’ont pu remonter le but concédé à la 46è minute du jeu, en dépit de plusieurs occasions qu’ils se sont pourtant créées.Après cette défaite, synonyme d’élimination, la Guinée se positionne 3e dans le Groupe L avec (5 pts), derrière le Zimbabwe (11 pts) et le Swaziland (8 pts). Le Malawi ferme la marche avec 2 pts.Quart-de-finaliste de la dernière coupe d’Afrique organisée en Guinée Equatoriale, la Guinée suivra donc la prochaine compétition à la maison. La 6è et dernière journée contre le Zimbabwe (déjà qualité) à Conakry en septembre prochain apparait comme une simple formalité pour les deux équipes.Le sélectionneur Lappé Bangoura a expliqué cette défaite par le manque d’initiatives individuelles et collectives devant permettre à ses protégés de faire le nécessaire. «On avait un problème de finition. Nous sommes tous responsables de la défaite», a-t-il martelé.Une grosse déception pour Ibrahima Traoré le capitaine de la formation guinéenne qui analyse cette élimination précoce sous le même angle. «Ce ne sont pas les occasions qui nous ont manqué. Nous avons un problème de réalisme et de finition», a-t-il déclaré à la fin de la rencontre.Le capitaine du Syli national a appelé au calme et à l’unité. Il a invité ses coéquipiers à s’atteler au travail pour relever le défi dans les prochains mois. «Il faut accepter la réalité. On est tous responsables de la défaite. On ne va pas baisser les bras. On va se tourner vers les prochaines échéances. Il ne faut pas commencer à tirer sur tout le monde. Il faut rester solidaire, relever la tête et faire mieux la prochaine fois».

Par Ougna Elie Camara (Conakry, correspondance)
Le 06/06/2016 à 14h11