Selon les termes de l’accord signé entre la Guinée et la BID, ce prêt se subdivise en deux volets. L’organisme financier va accorder dans un premier temps 53,47 millions de dollars à titre d'un contrat d'entreprise (Istisna’a) pour une durée d’amortissement de 15 ans. Ce prêt sera assorti d’une période préparatoire de trois ans et d’une marge bénéficiaire de 1,7 million de dollars.En outre, la BID accepte de prêter 2,53 milions de dollars à titre de crédit-bail (Ijara) sur 15 ans, assortis d’une période préparatoire de 4 ans. La marge bénéficiaire de ce volet est fixée à 114.664 dollars.Dans tous les cas, les deux parties conviennent d’investir le prêt dans la réhabilitation de 235 postes de cabine de moyenne et basse tensions, ainsi que l’extension et la construction de 96 km de réseaux mixte moyenne tension et 473 km de ligne basse tension. Elles s’accordent par ailleurs sur la réalisation de 81.000 branchements clientèle et la pose de 14.000 lanternes d’éclairage public.L’accord projette, à l’horizon 2021, «l’amélioration de la qualité de tension, l’amélioration du taux de recouvrement de 71% à 96% dans deux communes de Conakry et la réduction du niveau général des pertes de 50% à 20%».Il faut retenir que ce prêt de la BID s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du projet de réhabilitation et d’extension du réseau de distribution électrique de la capitale guinéenne. D’un coût global de 56,94 millions de dollars, le gouvernement guinéen devra se charger de débloquer le reliquat de 94.000 dollars pour le plan de gestion environnemental et social.Cet accord qui revêt une importance capitale pour le gouvernement eu égard à sa détermination à résoudre l’épineux problème d’électricité vient d’être ratifié par l’Assemblée nationale de Guinée.
Le 09/06/2016 à 13h51