Cette autorisation intervient après la certification par le gouvernement guinéen du rapport sur l’Etude d’impact environnemental et social (EIES). C’est sans doute le dernier cap qui devait être franchi par ce géant émirati, avant le lancement de son projet, situé à Kamsar, environ 300 km au nord-ouest de Conakry.Dans le communiqué qui annonce l’approbation finale de son Conseil d’administration, Emirates global aluminium (EGA), compagnie émiratie détenue par Mubadala development company of Abu Dhabi et Investment corporation of Dubai, précise que cette décision permettra à sa filiale guinéenne, Guinea alumina corporation (GAC), de lancer définitivement le projet.Il faut rappeler qu’il s’agit d’un projet minier intégré portant à la fois sur la construction d’une mine et d’un port en eau profonde et la construction d’une raffinerie d’alumine pour alimenter les fonderies d’EGA aux Emirats Arabes Unis.Il est prévu le démarrage de l’exploitation en 2018 par 12 millions de tonnes de bauxite. La seconde phase du projet, quant à elle, prévoit la construction d’une raffinerie d’alumine de 2 millions de tonnes par an à partir de 2022.Emirates global aluminium évalue ses investissements prévisionnels à 5 milliards de dollars dont 1 milliard de dollars pour la première phase.«Cet investissement est une continuation de notre plan de sécurisation de la chaîne d’approvisionnement d’EGA et nous permettra également de capitaliser sur la croissance du marché tiers de la bauxite», a indiqué Abdulla Kalban, Président directeur général du groupe EGA.
Le 24/06/2016 à 13h12, mis à jour le 24/06/2016 à 13h24