Une délégation régionale de la BID à Conakry pour évaluer le portefeuille de la Guinée

Le docteur Ahmadou Mahamadou Aly, Président de la Banque islamique de développement (BID), reçu par Alpha Condé, président de la Guinée.

Le docteur Ahmadou Mahamadou Aly, Président de la Banque islamique de développement (BID), reçu par Alpha Condé, président de la Guinée. . DR

Le 09/08/2016 à 17h33

Une mission régionale de la Banque islamique de développement (BID) séjourne présentement à Conakry. Elle procède à une revue de son portefeuille en Guinée et se penche sur les enjeux du prochain plan triennal de développement avec la Guinée.

La délégation qui travaille présentement dans la capitale guinéenne est conduite par le directeur du bureau régional de la BID en Afrique de l’Ouest, Moussa Sylla.

Elle multiplie les échanges avec les départements ministériels sur le programme d’investissement public de la Banque islamique de développement dans le pays. Ce lundi 8 août, elle a eu sa première séance de travail avec la ministre du Plan et de la coopération internationale.

Les discussions qui vont s’étendre sur cinq jours portent sur des domaines stratégiques comme l’énergie, a dit le directeur régional Moussa Sylla.

«Nous sommes très fortement impliqués dans des projets comme la réhabilitation de la centrale thermique de Tombo et la distribution électrique à Conakry», a-t-il rappelé, ajoutant que l’institution s’investit dans les secteurs de l’agriculture et de l’éducation avec notamment le projet de réalisation des écoles régionales des arts et métiers.

Il faut noter que cette mission de la BID séjourne en Guinée au moment où le gouvernement est en pleine phase de préparation de son «Plan national de développement économique et social 2016-2020».

La mission de la direction régionale de la Banque islamique de développement est arrivée à Conakry avec des engagements de financement de 260 millions de dollars dans une dizaine de projets. Mais au-delà de ces projets à financer, les discussions avec les autorités guinéennes portent surtout sur la capacité d’absorption du pays.

Par Ougna Elie Camara (Conakry, correspondance)
Le 09/08/2016 à 17h33