"Nous avons demandé à ce qu'il y ait une mise route provisoire de ce train. Et dans quelques jours il le sera en attendant la fin des négociations", a dit Oyé Guilavogui le ministre des Transport sur ce train en arrêt depuis octobre 2016, obligeant ainsi plus de 2 000 Conakrykas à se trouver d'autres moyens de transports à chaque matin.
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La facture commerciale initialement présentée par le partenaire chinois était de 85 millions de dollars. Mais des négociations ont permis à la Guinée d'obtenir un rabais de 43 millions de dollars. "Lors des négociations, nous avons eu à faire deux accords: un premier au sujet de l'investissement et du remboursement, et un seond concernant l'assistance technique", a indiqué Naby Badras Yora.
Lundi, le site Kaloumpresse a révélé que les discussions entre les deux parties en vue du paiement de la dette étaient retombées au point mort à cause des soupçons d'escroquerie portées contre le PDG de China International Fund. Et c'est la Chine elle-même qui avait demandé à la Guinée d'arrêter toute négociation avec China International Fund relative à son dû. En effet, courant octobre 2015, l'homme d'affaires Hongkongais Sam Pa " Xu Jinghua" a été arrêté à Hong Kong pour corruption présumée en rapport avec ses sociétés de droits angolais.
Transportant 2 000 passagers par voyage, Conakry Express était devenu un moyen de transport incontournable des habitants de la haute banlieue de Conakry, ainsi que des habitants à faible revenu. Son arrêt a eu pour conséquence logique une forte croissance des passagers le long des routes de Conakry. Les autorités guinéennes qui avaient essayé d'interdire les taxis-moto à Conakry n'y sont donc pas parvenues en dépit des récurrents accidents provoqués par ce moyen de transport.