La Guinée menacée par une série d’attaques djihadistes

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Le 18/03/2016 à 18h12

Revue de presseLa Guinée serait sous le coup de plusieurs attaques djihadistes. Des hôtels à Conakry et à l’intérieur du pays, ainsi que le siège de la Radiodiffusion Télévision Guinéenne (RTG) seraient des cibles potentielles.

La nouvelle est rapportée par Guineenews.org. Le site d’informations générales révèle dans un article posté jeudi 17 mars avoir reçu d’un présumé terroriste d’origine mauritanienne, des menaces contre la Guinée. En citant une conversation datant du mercredi 16 mars, le site indique que l’homme, dont l’identité n’est pas révélée, s’est montré ferme.S’agissant de leur échange, le site raconte. «Il est 12 heures 00 ce mercredi quand le téléphone de Guinéenews© crépite. Au bout du fil, une voix nasillarde masculine parlant un français impeccable d’un fort accent maure : «C’est Guinéenews ?».Et l’homme, selon le journal en ligne poursuit : «Alahou Akbar, informez que la Guinée va brûler dans quelques jours».

A en croire le site, le terroriste présumé finira par donner le reste de ses informations dans une série de sms. «Le compte à rebours a commencé et l’enfer va s’ouvrir sur la Guinée. Passez le message : 5 hôtels de Conakry vont exploser dans les 72 heures qui viennent y compris à Coyah, Kindia, Labé, Nzérékoré, le Centre de Kipé Prima Center, la télévision nationale et les endroits publics, y compris les plages».A ceux qui croiraient à un canular, le journal électronique apporte d’autres détails, toujours en s’appuyant sur des sources sécuritaires.«Selon les informations recueillies par Guinéenews, l’homme serait connu des renseignements généraux guinéens et aurait la nationalité mauritanienne, mais utiliserait une fausse pièce d’identité guinéenne. De sources policières, un de ses complices de nationalité mauritanienne a été arrêté le mardi à Conakry», indique-t-on.Enfin, le site d’informations ajoute que la police guinéenne a pu établir un lien entre le numéro de téléphone qui l’a contacté et celui de l’homme arrêté le mardi 15 mars, à Conakry.

Par Ougna Elie Camara (Conakry, correspondance)
Le 18/03/2016 à 18h12