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Son coaccusé dans cette affaire, le vigile Aliou Sané, a également nié les faits tout au long du procès. «Elle n'est jamais entrée dans la cour. Et je n'ai jamais introduit une fille à l'intérieur du consulat», a indiqué en mai dernier Sané. Il dit être plutôt celui qui achetait à manger à cette fille qui venait souvent affamée et fatiguée pour s'allonger devant le consulat. Des explications qui n'ont pas empêché la condamnation du vigile pour complicité de viol.
Les avocats de la jeune fille ont indiqué qu'elle a dû abandonner l'école après le viol. Et pour cela, ils avaient réclamé le paiement de 1,5 milliard de francs guinéens au consul.