La FIFA et la CAF installent un Comité de normalisation pour diriger la Fédération guinéenne de football

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Le 04/05/2016 à 11h45, mis à jour le 04/05/2016 à 12h30

Un Comité de normalisation vient d’être mis en place par la CAF et la FIFA pour diriger la Fédération guinéenne de football (FGF). Son cahier de charges est clair: «gérer les affaires courantes» pour une période de dix mois.

Face à la persistance du conflit entre le président et les membres de la Fédération guinéenne de football (FGF), et après une saisie du gouvernement guinéen auprès des instances footbalistiques continentale (Confédération africaine de football) et internationale (FIFA), un Comité de normalisation a été mis en place par ces dernières.Celui-ci est composé de sept membres. Il est présidé par Mohamed Lamine Nabé, un Commissaire principal de police et dirigeant d’un club de football en Guinée. Il sera secondé par le journaliste Amadou Tham Camara, président de l’Association de la presse sportive de Guinée.Selon la mission conjointe CAF-FIFA qui a procédé à l’installation des sept membres dans leurs fonctions ce mardi 3 mai, cette instance transitoire aura aussi pour mission de réviser les textes de la fédération et d’organiser le prochain congrès électif prévu en février 2017.La nouvelle équipe dirigeante de la FGF a été présentée au ministre des Sports. Elle a immédiatement pris en charge la gestion des affaires courantes après une passation de services avec l’ancien président de la Fédération, Salifou Camara, alias «Super V».La mise en place de ce Comité de normalisation sonne comme l’épilogue d’une longue crise qui opposait depuis plus de quatre mois, «Super V» et une partie de son staff. Les frondeurs lui reprochaient notamment sa gestion solitaire de l’instance dirigeante du football guinéen et l’octroi des marchés de sponsoring dans des conditions floues.Par la voie de leur président Mohamed Lamine Nabé, les membres du comité de normalisation ont désormais à charge de remettre de l’ordre à la FGF et conduire de nouvelles élections. Des défis dont le premier reste le redémarrage du championnat national arrêté depuis plus de deux semaines, au plus fort moment de la crise.

Par Ougna Elie Camara (Conakry, correspondance)
Le 04/05/2016 à 11h45, mis à jour le 04/05/2016 à 12h30