La production de noix de cajou attendue pour cette année est évaluée à 200 000 tonnes au Mali, selon le journal "22 septembre". Cela, en perspective du démarrage, au mois prochain, de la campagne de commercialisation de l’anacarde.Pour Issa Keïta, président de l’Association malienne des exportateurs des produits de cueillette (Ameproc), moyennant un accompagnement des autorités compétentes, l'anacarde peut aider le Mali, de façon significative, dans sa lutte contre la pauvreté et le chômage.Avec l’appui du projet espagnol, «Ctars», qui intervient dans les trois cercles de la région de Sikasso, la filière anacarde s’est développée avec la mise en place de nouvelles variétés de semences.A ce titre, rappelle le journal «22 septembre», les productions des trois dernières années se chiffrent à 95.000 tonnes, dont 90% sont exportées et 10% seulement sont transformées par les unités locales.D’où la nécessité, selon le président d’Ameproc, de transformer le produit sur place afin de développer la valeur ajoutée. Le Mali est classé cinquième pays producteur-exportateur mondial d’anacarde après l’Inde, la Côte d’Ivoire, le Vietnam et la Chine.«Notre pays Mali pourrait dépasser ce rang au regard des vastes superficies cultivables pour l’anacarde à condition qu’il y ait une volonté politique claire et des mesures idoines en faveur de la valorisation de la filière», a plaidé M.Keita.
Par Abdelkrim Sall
Le 23/02/2016 à 00h09