Les jeunes entrepreneurs de l'UEMOA en conclave à Bamako

DR

Le 25/04/2016 à 18h26

Le salon des jeunes entrepreneurs de la zone UEMOA (SAJE-UEMOA), édition 2016, a été lancé samedi 23 avril au Centre international de conférences de Bamako. Ce rendez-vous regroupe des jeunes entrepreneurs et opérateurs économiques de l’espace communautaire.

Le Salon de l'Association des jeunes entrepreneurs de l’espace de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (SAJE/UEMOA), qui regroupe chaque année à Bamako de jeunes entrepreneurs, se veut un espace important consacré à la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes au Mali en particulier et dans l’espace UEMOA en général. A cette occasion, une foire d’exposition des produits manufacturiers et industriels pour les achats et les échanges, «B to B», a été organisée et cela jusqu’au 27 avril prochain.Pour les organisateurs, l’initiative du SAJE-UEMOA s’inscrit dans la volonté de développer des initiatives complémentaires pour faire face au défi de l’employabilité des jeunes diplômés. Ainsi, durant cinq jours (du 23 au 27 avril), en plus des expositions-ventes des produits, des conférences thématiques et des rencontres «B to B» seront organisées au profit des jeunes entrepreneurs.Parmi les activités prévues, on peut retenir une conférence thématique sur la problématique du «financement des PME dans le cadre des marchés publics», thème central de l’édition, l’organisation d’une «journée des femmes entrepreneures», avec des sous-thèmes axés sur le genre, la tenue d’une journée «des universités de l'entrepreneuriat», avec des sous-thèmes spécifiques, etc.La boucle sera bouclée par la présentation du projet de création de l’Association des jeunes entrepreneurs de l’espace UEMOA (AEJ-UEMOA).Pour le ministre malien de l’Emploi, de la formation professionnelle, de la jeunesse et de la construction citoyenne, Mahamane Baby, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en présence du représentant résident de la Commission de l’UEOMA au Mali, Hyacinthe François Akoko, il n’y a pas meilleur instrument d’intégration que ce qui est inspiré par les jeunes et pour les jeunes eux-mêmes.

Par Daouda Tougan Konaté (Bamako, correspondance)
Le 25/04/2016 à 18h26