Le secteur des transports est vital pour le Mali, du fait que le pays est totalement enclavé. Cependant, il peine à se développer et à jouer pleinement son rôle à cause de multiples contraintes. Le réseau routier, l’un des plus faibles d’Afrique (19.912 km dont 13.717 km de routes bitumées reliant notamment Bamako à toutes les capitales des pays voisins et aux ports de Dakar, Conakry, Abidjan, Lomé, Téma) est le réseau par lequel, transitent 90% des biens et des personnes.Toutefois, la dégradation prématurée des routes due à la surcharge entraine des coûts financiers à l’Etat et à ses partenaires, 25 à 27 milliards FCFA par an. Le réseau ferroviaire avec ses quelques 728 km de voie ferrée allant de Bamako à Dakar, est vétuste et ne permet pas d’assurer un trafic régulier et sécurisé.En ce qui concerne le secteur aérien, il est dynamique au plan international, mais presque insignifiant au plan national, compte tenu du faible niveau du revenu des Maliens. Le trafic fluvial dont les voies principales et secondaires totalisent 2.334 km, est, quant à lui, tributaire du niveau de l’eau. Les transports fluviaux sont praticables seulement 5 à 6 mois à cause de l’étiage.Pour consolider les acquis et développer de nouvelles approches pour assurer le désenclavement du Mali, le gouvernement du Mali et les partenaires techniques et financiers, au cours de la réunion annuelle des transports tenu le 19 mai, ont convenu de conjuguer les efforts pour la mise en œuvre des projets de construction d’infrastructures, le développement de corridors transfrontaliers et mettre l’accent sur la nécessité d’appliquer le règlement 14 de l’UEMOA relatif à la charge à l’essieu.
Le 20/05/2016 à 15h00