Mali: 20 milliards de FCFA pour doter la filière cotonnière de nouvelles usines d’égrenage

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Le 26/08/2016 à 12h01, mis à jour le 26/08/2016 à 12h03

Un pool bancaire malien, avec à sa tête la Banque de développement du Mali (BDM SA), vient d’accorder un financement de 20 milliards de FCFA à la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT). Ces fonds permettront à la CMDT de se doter de deux nouvelles usines d'égrenage de coton.

Porter sa capacité de production à 800.000 tonnes d’ici 2018, c’est l’objectif de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT). Pour atteindre cet objectif, la CMDT était tenu de renforcer son parc industriel.

C’est dans ce cadre qu'elle a signé une convention de financement le jeudi 26 août avec un pool bancaire malien, avec comme chef de file la Banque de développement du Mali, portant sur un montant de 20 milliards de FCFA. En plus de la Banque du développement du Mali (BDM), ce pool est composé de la Bank of Africa Mali, Coris Bank Mali, Banque atlantique Mali, Ecobank et Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Mali.

Ce montant, explique Modibo Koné, PDG de la CMDT, est le reliquat d’un investissement de 35 milliards FCFA dont 15 milliards ont déjà été assurés par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Il permettra à la CMDT d’acquérir deux nouvelles unités d’égrenage de coton à Kadiolo et Kimparana au niveau de la 3e région du Mali, une région pilote dans la culture du coton, et la rénovation de trois autres unités industrielles à Sikasso, Dioïla et Koumantou.

A en croire le PDG de la société, la capacité d’égrenage (575.000 tonnes actuellement) se verra accroître de 120.000 tonnes supplémentaires grâce à ces nouveaux investissements.

Ce renforcement du parc industriel de la CMDT s’inscrit dans le cadre du programme de relance de la production du coton conformément au programme de développement stratégique de la filière coton au Mali. Il est prévue une production de 800.000 tonnes de coton-graine et trois millions de tonnes de céréales sèches à l’horizon 2018.

Par Daouda Tougan Konaté (Bamako, correspondance)
Le 26/08/2016 à 12h01, mis à jour le 26/08/2016 à 12h03