Le différend, qui porte sur plus de 200 millions de dollars, vient de prendre une nouvelle tournure, puisque le groupe, coté à la Bourse de Londres et au Nasdaq à New York, a ,nlo
Le groupe sud-africain, essentiellement présent en Afrique francophone, estime que les autorités maliennes ont la main trop lourde en matière d'impôts et qu'une grande partie des taxes exigées sont injustifiées et sans fondement, en contradiction avec les conventions minières qui garantissent une stabilité fiscale.
Randgold Resources s'est dit "déçu que le gouvernement malien soit allé encore plus loin dans leur différend fiscal de longue date en fermant les bureaux du groupe dans la capitale du pays, Bamako".
Cette fermeture est effective depuis le 6 octobre et l'équipe concernée de 18 personnes travaille désormais depuis les trois sites miniers exploités au Mali par la société.
Dans un entretien à l'AFP, le directeur général du groupe, Mark Bristow, assure que le groupe est dans son bon droit, tout en souhaitant que des discussions se poursuivent pour trouver une solution.
"Nous opérons au Mali depuis plus de 20 ans. Nous sommes un contribuable très important. Ce n'est pas comme si nous ne payions pas d'impôts", explique-t-il.
Les liens sont très étroits puisque le Mali possède une participation de 20% dans les trois mines locales de Randgold, qui représente à lui seul entre 7 et 11% du Produit intérieur brut malien annuel, selon le groupe.
"Le Mali est stratégique pour nous comme nous sommes stratégiques pour le Mali", lance Bristow. "Nous sommes un très grand acteur. Nous ne prévoyons pas d'aller ailleurs et nous sommes occupés à envisager de nouveaux investissements dans le pays", selon lui.
Le groupe précise toutefois que la fermeture des ses bureaux de Bamako n'affecte en aucun cas l'activité des mines.
Reste que, selon un responsable malien, "d'autres mesures pourraient rapidement être prises pour que la somme soit payée, selon des modalités à déterminer".
Dans un entretien à l'AFP, le directeur général du groupe, assure que le groupe est dans son bon droit, tout en souhaitant que des discussions se poursuivent pour trouver une solution.
"Nous opérons au Mali depuis plus de 20 ans. Nous sommes un contribuable très important. Ce n'est pas comme si nous ne payions pas d'impôts", explique-t-il.
Les liens sont très étroits puisque le Mali possède une participation de 20% dans les trois mines locales de Randgold, qui représente à lui seul entre 7 et 11% du Produit intérieur brut malien annuel, selon le groupe.
"Le Mali est stratégique pour nous comme nous sommes stratégiques pour le Mali", lance M. Bristow. "Nous sommes un très grand acteur. Nous ne prévoyons pas d'aller ailleurs et nous sommes occupés à envisager de nouveaux investissements dans le pays", selon lui.
Le Mali est incontournable pour le groupe qui exploite actuellement cinq mines d'or au total, les deux autres étant situées en Côte d'Ivoire et en République démocratique du Congo (RDC).
Il appelle toutefois à la "responsabilité", estimant que cette affaire devrait être résolue d'une manière ou d'une autre.
"Si nous ne pouvons pas la résoudre, nous irons jusqu'à l'arbitrage et elle sera résolue", a-t-il prévenu.
Le groupe a déjà porté l'affaire devant un tribunal international d'arbitrage qui a tranché en sa faveur sur une partie du litige, avait souligné Randgold dans un rapport d'activité publié début août. La compagnie a précisé qu'une de ses mines, Loulo, s'est vu octroyer un remboursement de 29,2 millions de dollars pour "des taxes indûment perçues par l'Etat", selon elle.
Cet arbitrage ne concerne qu'une partie des taxes réclamées par le Mali dont le solde est de 231 millions de dollars, précisait Randgold dans ce rapport.
En 2015, le bénéfice net de Randgold s'est établi à 189 millions de dollars pour un chiffre d'affaires de 1,4 milliard de dollars.