Vidéo. Mali: les acteurs du tourisme pour un développement responsable du secteur

VidéoLe coup d'envoi des sixièmes Assises internationales du tourisme responsable a été donné jeudi 11 janvier à Bamako. Malgré un contexte difficile, le Mali veut pleinement tirer profit de son potentiel touristique.

Le 11/01/2018 à 20h34, mis à jour le 12/01/2018 à 11h11

C'est ce jeudi matin dans la capitale malienne qu'a eu lieu l'ouverture des sixièmes Assises internationales du tourisme responsable. La cérémonie était présidée par la Première dame du pays, Keïta Aminata Maïga, épouse du chef de l’Etat. L’objectif de ces Assises est de donner un coup de fouet au secteur du tourisme malien malgré le contexte difficile.

Avec 173.246 arrivées internationales en 2016, soit 8,75% de plus qu’en 2015, l’activité touristique renaît progressivement, après avoir connu un coup d'arrêt suite à la crise institutionnelle et sécuritaire qui frappe le pays depuis 2009. Il faut aussi rappeler qu’en 2007, le tourisme malien avait engrangé 110 milliards de francs CFA, contre moins de 40 milliards à partir de 2014. Il est donc impératif de relancer ce secteur vital pour l’économie malienne.

Le plus grand pays d'Afrique de l'Ouest a tout le potentiel pour faire de ce secteur un grand contributeur dans le PIB et la création d'emplois. Le Mali s'étend sur une superficie de 1,24 million de km2, soit six fois celle du Sénégal voisin ou deux fois celle de la France métropolitaine. Sa population d’environ 18,5 millions d'habitants présente une grande diversité culturelle.

Sur le plan historique, le Mali, héritier des grands empires de l’Afrique de l’Ouest, possède un patrimoine culturel et touristique immense avec 12 biens classés au patrimoine mondial matériel et immatériel de l'humanité. Le pays offre aussi une grande diversité de faune et de flore.

Bien que Bamako demeure la destination la plus prisée des visiteurs, les 10 autres régions du Mali possèdent chacune des particularités qui ne laissent pas indifférent le voyageur. Tourisme culturel, fluvial, écotouristique ou d’affaires sont autant de motifs de voyage. 

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 11/01/2018 à 20h34, mis à jour le 12/01/2018 à 11h11