Avec plus de 150 nouveaux cas par jour, depuis début décembre, les hôpitaux de Bamako sont saturés. Et c'est pour contrer la crise sanitaire du Covid-19 que l'état-d'urgence a été décrété afin d'endiguer cette hausse.
L'«état d'alerte sanitaire» est entré en vigueur, le samedi 19 décembre à minuit. Ainsi, tous les festivals et foires sont suspendus et les restaurants, lieux de loisirs fermés jusqu'au 4 janvier. Les marchés resteront quant à eux ouverts. Autre fermeture annoncée, celle des établissements scolaires – écoles primaires, collèges et lycées – jusqu'au 10 janvier prochain.
Les rassemblements seront de leur côté limités à 50 personnes, y compris pour les mariages, les baptêmes et les funérailles. Les contrôles aux frontières terrestres et aériennes seront renforcés.
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Toutes ces mesures ne remplacent évidemment pas l'application des gestes barrières. Le gouvernement a d'ailleurs invité la population à les respecter de la manière la plus stricte possible. Des comités de veille et de suivi de ces gestes barrières seront mis en place.
Les autorités ont cependant promis des mesures d’accompagnement aux commerçants et à plusieurs secteurs de la vie privée. Nous avons effectué une visite au niveau des espaces réservés aux rues marchandes au niveau desquelles plusieurs commerçants des pays voisins et de l’intérieur du pays avaient déjà installé leurs stands.
Les commerçants, quant à eux, crient leur déception face au gouvernement de transition.