Pour survivre face à l'arrivée des tricycles, plus rapides et donc plus productifs, les charrettes à chevaux et ânes se reconvertissent dans le ramassage des ordures.
Elles sont désormais plus utilisées par les groupements d’intérêts économiques (GIE), qui sont des petites ou micro-entreprises spécialisées dans l'assainissement des déchets solides.
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Pour ces groupements, la charrette tirées surtout par des ânes, est le moyen idéal pour ramasser les ordures ménagères à moindre coût.
Devant, le désengagement partiel des communes de ce secteur, les GIE ont adopté un modèle économique relativement simple. En effet, ils signent des contrats avec certains ménages pour récupérer, tous les jours, les ordures pour les dépôts de transit.
A travers ce service, les charrettes contribuent à l’assainissement de la capitale. C'est aussi une importante source de revenus pour les fabricants de ces moyens de transport traditionnels qui, avec l’avènement des tricycles, voient leur activité menacée.