Démissions surprenantes de hauts fonctionnaires de la présidence malienne

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Le 29/08/2016 à 11h19, mis à jour le 29/08/2016 à 17h30

Les Maliens assistent à un fait nouveau au plus haut sommet de l’Etat. Après la démission en juillet d’une conseillère du président de la république, c’est au tour du secrétaire général de claquer la porte de la Présidence, selon des informations persistantes.

En Afrique, on n’a pas l’habitude de voir des hauts fonctionnaires démissionner comme cela se passe ailleurs. Au Mali, la démission volontaire de son poste pour quelque raison que ce soit, n’est pas dans la culture du responsable malien. Même quand il est pris la main dans le sac, il ne démissionne pas.

Sous l’ère IBK, les Maliens assistent étrangement à des démissions au sommet de l’Etat. Des informations persistantes font état de la démission du ministre secrétaire général de la présidence, Mohamed Alhousseny Touré. 

Cette nouvelle démission à la présidence malienne (même si Koulouba ne l'a pas encore confirmée) intervient après celle d’une conseillère principale du président IBK, Mme Kadidiatou Konaré dite Aya, qui a jeté l’éponge en juillet dernier.

Pourquoi ces démissions dans l’entourage du président malien ? Que reproche-t-on à Ibrahim Boubacar Kéïta ? Autant de questions que se posent les citoyens maliens.

Certains croient dur comme fer que l’inaccessibilité du président IBK et l’immixtion de sa famille dans la gestion des affaires du pays sont à l’origine de ces démissions.

On se souvient aussi de la démission de son tout premier Premier ministre, Oumar Tatam Ly, le 5 avril 2014. Dans sa lettre de démission, ce dernier évoquait des dysfonctionnements et des insuffisances dans la marche du gouvernement qui réduisent sa capacité d'action.

Par Daouda Tougan Konaté (Bamako, correspondance)
Le 29/08/2016 à 11h19, mis à jour le 29/08/2016 à 17h30