Mali: 10.000 hommes pour assurer la sécurité du sommet Afrique-France

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Le 13/01/2017 à 19h36, mis à jour le 13/01/2017 à 20h02

Revue de presseL’obsession pour ce 27e sommet Afrique-France reste la sécurité. Ce sont quelque 10.000 hommes qui auront pour tâche d’assurer la sécurité du sommet. Bamako a été transformée en un véritable bunker afin d’éviter que les terroristes ne gâchent la fête.

Kiosque le360 Afrique: C’est demain, samedi 14 janvier, que s’ouvrira à Bamako le 27e sommet Afrique-France à Bamako, la capitale malienne. Le sommet devrait réunir une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains aux côtés du président français François Hollande et son homologue malien Ibrahima Boubacar Keita.

Un sommet placé sous haute surveillance à cause de l’insécurité qui prévaut au Sahel, en général, et de la situation sécuritaire dégradée au Mali, en particulier. Les portiques de sécurité sont installés dans tous les lieux sensibles, les bâtiments sont fouillés avec des chiens renifleurs d’explosifs, les checks-points ont été multipliés aux niveaux des entées de la capitale malienne, etc.

Mali: quand le sommet France-Afrique rime avec opérations de déguerpissement

D’ailleurs, comme le rappel mali-web.org, cette semaine a été marquée par l’arrestation au Mali d’un des cerveaux de l’attaque de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire en mars 2016 et la mort de 5 soldats maliens lorsque leur véhicule a sauté sur une mine entre la région de Ségou et celle de Mopti. "Deux incidents en une journée, comme une illustration de la situation sécuritaire extrêmement tendue dans un pays qui vit sous le régime d’état d’urgence depuis juillet 2016".

D’où le défi énorme que pose la sécurité des délégations présentes. Face à ce défi, ce sont quelque 10.000 hommes qui ont été mobilisés pour assurer la sécurité de l’évènement.

«Les forces armées maliennes et d’importants renforts français sont visibles un peu partout dans les rues, les hôtels et au Centre international de conférences et où doit se tenir la rencontre des chefs d’Etat», souligne le site d’information, qui explique que ce sont plus de 700 hommes qui ont été déployés uniquement pour assurer la sécurité des hautes personnalités». En plus, 180 membres des nouvelles forces spéciales antiterroristes maliennes sont mis à contribution.

Ainsi, et du fait des restrictions de la circulation, Bamako ressemble à un bunker. Ainsi, selon le site d’information, «depuis ce matin, le centre-ville de Bamako ressemble à une ville morte. Seuls les véhicules accrédités ont le droit de circuler dans certaines zones et la route entre l’aéroport et le centre de conférences est désormais uniquement réservée aux cortèges officiels des délégations».

Bref, l’obsession des autorités maliennes est «que les jihadistes ne s’invitent pas à la fête».

Par Kofi Gabriel
Le 13/01/2017 à 19h36, mis à jour le 13/01/2017 à 20h02