Face à la recrudescence de l’insécurité au Mali en général et à Bamako en particulier, qui a d’ailleurs semé la panique dans l’esprit de tous les citoyens -de l’attaque du campement Kangaba, en passant par la crise entre Peulhs, Bambaras et Dogons, l’alerte à la voiture piégée-, la population ne sait plus sur quel pied danser.
La société civile se penche sur cette situation d'insécurité jamais vécue au Mali depuis 1960. Pour certains, il faut regarder du côté d'Alger qui a parrainé un accord inapplicable et qui n'est pas dans l'intérêt des Maliens. A force de vouloir satisfaire les anciens rebelles, le voisin algérien pousse le Mali dans une mauvaise voie. D'ailleurs, c'est pour satisfaire à certains termes de l'accord que le président Ibrahim Boubacar Keita a voulu réformer la constitution. Sauf qu'à Bamako, une forte mobilisation lui a montré que les Maliens ne voulaient pas de cette réforme.