Les Maliens s'apprêtent à désigner leur futur président de la République lors du scrutin du 29 juillet prochain. La Cour constitutionnelle du Mali est en train de recevoir les demandes de candidature et la caution est fixée à 25 millions de francs CFA.
Comme ses concurrents, le docteur Oumar Mariko, le candidat du Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (SADI) a fait le plus facile. En effet, il a pu collecter les parrainages nécessaires à la validation de sa candidature et s'est acquitté de sa caution. Il reste maintenant le plus difficile: convaincre les 8,461 millions d'électeurs lors d'une campagne électorale devant ouvrir officiellement le 7 juillet pour se clore 20 jours plus tard. En attendant, dans cette période de précampagne, les uns et les autres communiquent sur leur programme.
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Le candidat du parti SADI affirme que s'il se voit confier la magistrature suprême du Mali, il compte restructurer l'armée tout en autonomisant les polices d'autodéfense qui existent déjà dans les régions. En revanche, une fois aux affaires, il mettra fin à la mission Barkhane au Mali et remerciera la MINUSMA.
Sur le plan éducatif, Dr Mariko dit qu'il mettra en valeur les langues nationales qui seront utilisées comme langues officielles. Le chantier de la reconstruction du Mali est grand, estime Oumar Mariko. Le360afrique a approché Oumar Mariko pour qu'il nous expose son projet de société. On l'écoute.