C'est avec son calme naturel que Housseyna Amion Guindo, le candidat de la CODEM, s'est prêté au jeu des questions-réponses. Il donne un avis tranché sur la question de l'insécurité au nord du Mali, mais aussi sur les violences qui prennent une dimension interethnique au centre du pays.
Concernant la présence des troupes étrangères sur le territoire malien, il estime que ces troupes n'y sont pas de gaieté de cœur. Puisque, "leurs opérations sont coûteuses financièrement, mais aussi en hommes". C'est donc aux autorités maliennes et à l'ensemble des Maliens d'œuvrer pour la cohésion nationale.
Sur le plan purement économique, il dit que "l'élite politique a accaparé des ressources du pays, ce qui a créé un divorce entre gouvernants et gouvernés". C'est ce qui a créé une "défiance vis-à-vis de l'Etat. C'est vrai qu'il est facile d'accuser chaque fois les troupes étrangères", remarque-t-il. Mais, il faut savoir raison garder.
Enfin, il compte faire de l'agriculture la base du développement du Mali, notamment en renforçant les subventions accordées aux agriculteurs.