Dans une brève allocution télévisée, la deuxième en une semaine, Keïta a indiqué qu'il abrogerait les décrets de nomination des juges de la Cour encore à leur poste, ce qui revient à une "dissolution de fait".
"J'ai décidé d'abroger les décrets de nomination des membres restants de la Cour constitutionnelle et d'aller vers la mise en œuvre des recommandations issues de la mission de la Cédéao", a-t-il dit.
"Cette dissolution de fait de la Cour va nous conduire dès la semaine prochaine à demander aux autorités compétentes la désignation de membres pour que, rapidement, une cour reconstituée nous aide à trouver les solutions aux contentieux issus des élections législatives", a-t-il déclaré.