Le nouveau président est censé officier comme chef de l'Etat pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir.
Le colonel Goïta a été désigné vice-président de transition, a annoncé l'intéressé dans un bref flash spécial.
"La cérémonie de prestation de serment aura lieu le vendredi 25 septembre", a dit le colonel Goïta.
Ces annonces interviennent après plusieurs semaines de querelles entre Maliens sur la nature civile ou militaire de la transition, et de pressions de la part de la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao) sur la junte pour la désignation rapide de personnalités civiles.
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Né le né le 23 août 1950 à San, (Ségou au Mali), N'Daw a fait une brillante carrière au sein de l’armée de l’air, avant de faire valoir ses droits à la retraite. Après son baccalauréat, il est incorporé comme engagé volontaire dans l’armée le 1er juin 1973. L’année suivante, il est désigné pour suivre un stage de pilote d’hélicoptère en URSS.
En mars 1976, le jeune militaire N’Daw, alias «Le Grand», intègre la toute nouvelle l’Armée de l’Air. Titulaire d’un brevet d’étude militaire supérieur en France, il est aussi breveté de l’Ecole de guerre (CID) en 1994.
Il est de la 7è promotion (1973) de l’École militaire interarmes (EMIA) de Koulikoro. Comme de nombreux cadres de son corps, il est passé par l’ancienne URSS où il a suivi plusieurs stages.
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Il a ainsi été aide de camp du président Moussa Traoré, chef d’état major de l’Armée de l’Air, chef d’état major adjoint de la Garde nationale, directeur du Génie militaire chef de cabinet de défense à la Primature, directeur général de l’Equipement des armées, chargé de mission au MDAC.
Depuis 2008, le colonel-major Bah N’Daw est directeur de l’Office national des anciens combattants militaires retraités et victimes de guerre (ONAC).
Officier de l’Ordre national, il a aussi été décoré de la médaille du mérite militaire et de celle du Mérite national.
Bah N’Daw parle français, russe, anglais et bamanan.