Vidéo. Mali: le parcours du combattant pour obtenir le Numéro d’identification national

Le360 Afrique/Djemba.

Le 29/12/2020 à 16h59, mis à jour le 30/12/2020 à 16h36

VidéoC’est encore un véritable casse-tête pour rentrer en possession de son Numéro d’identification national (Nina) au Mali. Un numéro essentiel pour établir son passeport et participer aux concours. Les citoyens demandent aux autorités de faciliter les conditions d’obtention de la carte Nina.

Les Maliens font face à un véritable casse-tête pour obtenir leur Numéro d’identification national (Nina). Ce document a pour objet d’individualiser chaque personne physique ou morale par un numéro unique.

Seulement, c’est un véritable parcours du combattant pour rentrer en possession de ce sésame essentiel permettant à prétendre au passeport biométrique ou participer à un concours au Mali. De même, ce numéro est inscrit dans toutes les nouvelles cartes d’identité du Mali. C’est dire l’importance de ce numéro d’identification unique.

Seulement, les Maliens souffrent pour renter en possession de celui-ci, institué par la Loi n°06-040 du 11 août 2006, selon l’enquêté menée par Le360 Afrique à Bamako, la capitale malienne.

Si les autorités municipales n’ont pas voulu répondre à nos sollicitations pour éclairer l’opinion publique malienne sur les raisons de ce casse-tête pour obtenir ce numéro d’identification devenu indispensable, les citoyens eux ne se sont pas fait prier pour exprimer leur ras-le-bol.

Ils expliquent qu’il faut se réveiller à 5 heures du matin pour espérer bien figurer parmi les premiers des longues files d’attente afin de pouvoir déposer son dossier de demande de la carte Nina. Et les chanceux qui arrivent à faire le dépôt doivent attendre une dizaine de jours pour obtenir le fameux numéro indispensable pour obtenir la carte d’identité, le passeport et pour chercher du travail (concours).

Partant, les citoyens demandent aux autorités de transition démocratique de se pencher sur ce problème auquel sont confrontés les citoyens pour obtenir leur carte Nina.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 29/12/2020 à 16h59, mis à jour le 30/12/2020 à 16h36