Selon la Charte de la transition, une fois les organes chargés de gérer la transition créés, le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) était appelé à disparaître. La dissolution du CNSP était l’une des recommandations du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao. Son annonce coïncide avec la visite du président de la transition malienne en France.
Bah N’Daw doit s’entretenir avec son homologue Emmanuel Macron sur la situation sociopolitique qui prévaut au Mali, avant le sommet du G5 Sahel prévu mi-février au Tchad.
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Il convient de rappeler que le président de la transition, Bah N’Daou et le vice-président, Assimi Goïta ont prêté serment depuis le 25 septembre 2020. Quelques jours plus tard, c’est Moctar Ouane qui a été nommé Premier ministre. Enfin, début décembre, l’organe chargé de jouer le rôle du pouvoir législatif, le Comité national de transition, a été mis en place.
Pour répondre aux exigences de la Cédéao, le président de la transition et le Premier ministre, Moctar Ouane, ont pris le décret de dissolution du CNSP. Il faut signaler que le 23 janvier dernier, lors du sommet ordinaire de la Cédéao, les chefs d’États s’étaient inquiétés de la non dissolution de cet organe.