Finalement, il y a eu plus de peur que de mal hier, mardi 20 juillet, à la grande mosquée de Bamako avec la tentative d'assassinat contre le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. L'incident s'est produit juste au moment où l'imam devait immoler son mouton, après son prêche, comme le veut la tradition. Un homme a profité du mouvement des fidèles qui s'étaient alors lever pour rejoindre leurs domiciles.
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Cette tentative avortée d'assassinat contre le colonel Goïta est la seule fausse note de la journée, puisque la prière s'est faite dans une parfaite communion. Outre le président de la Transition, y ont pris part, le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, le président du Conseil national de Transition (CNT, Parlement), le colonel Malick Diaw, plusieurs membres du gouvernement, les ambassadeurs musulmans accrédités au Mali, ainsi que de nombreux fidèles.
Si la paix a été au centre du prêche de l'imam et des vœux des fidèles c'est parce que la crise dure depuis 9 longues années. Mais cet acte montre que le chemin est encore long pour que les vœux soient exaucés.