Mali: Plus de 36 milliards FCFA pour booster le secteur de la micro-finance

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Le 14/04/2016 à 19h24

Le secteur de la micro-finance est un maillon important dans l’économie malienne. Il contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations à travers un accès permanent aux services financiers.

Lors du dernier recensement des institutions de microfinance au Mali, en décembre 2014, on comptait 126 institutions dispersées sur le territoire s’appuyant sur un réseau de 1000 points de services et 2274 collaborateurs. Le secteur présentait un actif total estimé à plus de 103 milliards de francs CFA, des fonds propres évalués à 17,6 milliards de FCFA.En dépit de son poids économique et social, la micro-finance au Mali reste confrontée à des dysfonctionnements qui compromettent sa viabilité, son équilibre financier et réduisent sa capacité à contribuer à résorber la pauvreté au Mali.Afin de corriger ces dysfonctionnements, le gouvernement vient d’initier la Politique nationale de développement de la micro-finance et son Plan d’actions (PNDMF/PA) 2016-2025. Celle-ci est bâtie autour des axes stratégiques à savoir: assainir et améliorer la surveillance du secteur de la micro finance, favoriser un accès large et diversifié aux services financiers et protéger les intérêts des clients, améliorer l’environnement et les capacités des systèmes financiers décentralisés et renforcer la promotion et l’encadrement du secteur de la micro finance.La Politique nationale de développement de la micro-finance vise à accroitre l’inclusion financière et à améliorer les conditions de vie des populations.Son financement estimé à 36,11 milliards de francs CFA sera assuré par l’Etat et les partenaires techniques et financiers.A noter que la micro-finance a pour objectif de fournir aux ménages à faible revenu un accès permanent aux services financiers de qualité à un coût abordable en vue de financer des activités génératrices de revenus, d’accumuler des actifs, de stabiliser leurs dépenses de consommation et de les prémunir contre les risques.

Par Daouda Tougan Konaté (Bamako, correspondance)
Le 14/04/2016 à 19h24