L'UEMOA s'attaque au chômage et à la radicalisation des jeunes

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Le 18/05/2016 à 17h29

Bamako, la capitale malienne, abritera en juillet, la 7e réunion des ministres de l’Emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA. Les experts vont se pencher sur les moyens de lutter efficacement contre le chômage et la radicalisation des jeunes.

Pour faire face au chômage et la radicalisation des jeunes de l’espace UEMOA, les ministres de l’Emploi et de la formation professionnelle se réuniront en juillet prochain, sur le thème: «le partenariat public-privé dans l’enseignement technique et professionnel comme levier de l’insertion des jeunes contre le terrorisme et la radicalisation».Les pays de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest Africaine (UEMOA) sont confrontés aux défis du chômage et de l’insécurité, caractérisés par la radicalisation des jeunes.Il s’agit pour les pays de cet espace communautaire d’envisager des voies et moyens pour développer le partenariat public-privé au niveau de l’enseignement technique et professionnel pour en faire un facteur d’insertion socio-économique des jeunes et, par la même, éviter leur radicalisation.Pour baliser le terrain à cette importante rencontre, des experts de l’UEMOA sont en conclave à Bamako. Cette rencontre de trois jours, qui démarré mardi dernier, permettra aux experts de faire l’état des lieux de la mise en œuvre des décisions et recommandation de la dernière conférence tenue à Abidjan en juillet 2015; valider le thème de la conférence des ministres ; élaborer les projets de documents techniques pour la conférence des ministres, notamment les projets de documents de la déclaration de Bamako, du communiqué final, du plan de mise en oeuvre des différentes résolutions, et enfin le rapport de la rencontre.Rappelons que les Etats de l’UEMOA, confrontés au défi de l’insertion socio-économique des jeunes, ont pris des engagements forts en opérant plusieurs de reformes. Cependant, force est de reconnaître que le problème reste entier et prend des proportions inquiétantes avec le terrorisme et la radicalisation des jeunes désœuvrés.

Par Daouda Tougan Konaté (Bamako, correspondance)
Le 18/05/2016 à 17h29