Le ciblage et l'élimination de veleureux officiers de l'armée malienne par des terroristes se poursuit. La dernière de ces crimes crapuleux, est l’assassinat à Tombouctou le 31 juillet dernier, du capitaine Hammata Ag Oumalha. Il a été abattu chez lui par des hommes armés non encore identifiés.
La perte de cet officier de l’armée malienne, est un coup dur pour les Fama (forces armées maliennes), puisqu’en tant que natif de Tombouctou, l’officier était craint et très respecté.
Ce crime est la suite d’une série noire entamée en mai avec l’assassinat, le 11 mai, du colonel, Salif Daou, le chef adjoint de la région militaire de Gao. Son véhicule avait d’abord sauté sur une mine avant d’être abattu par des hommes armés sur l’axe Gao-Gossi.
Trois jours après, c’était le tour d’un autre valeureux officier d’être assassiné chez lui à Gao. Le commandant Mahamadou Camara, médecin militaire, directeur de santé pour la zone de Kidal, délocalisé à Gao, a été abattu par balles par des hommes armés.
Ces crimes se caractérisent par le même mode opératoire qui consiste à éliminer la personne pour ensuite disparaître sans laisser de traces.
Le hic, c'est que pour tous ces crimes, les assassins courent toujours, malgré l’ouverture d’enquête. C’est donc trois officiers supérieurs que l’armée malienne a perdu entre mai et juillet. L’objectif visé par les auteurs de ces assassinats est de porter une atteinte à la hiérarchie militaire dans ces régions.