Le 19 juillet dernier, lors d’une attaque meurtrière du camp militaire de Nampala, 17 soldats avaient trouvé la mort, une trentaine d’autres avaient été blessés.
Deux semaines plus tard, Ançar Dine du funeste chef rebelle Iyad Ag Ghaly, auteur de cette barbarie, publie une vidéo montrant cinq militaires capturés lors de cette attaque à Nampala. L’information est confirmée par un communiqué du ministère de la Défense et des anciens combattants qui évoque même le nombre de six militaires portés disparus.
Après les cinq militaires maliens faits prisonniers le 2 septembre, dans la localité de Boni, un élu local a été enlevé lors d’une attaque. Hier, lundi 5 septembre, les occupants d’une ambulance ont été pris pour cible par des hommes armés. Les six agents qui étaient à bord ont été faits prisonniers. A ce jour, on ne dispose d’aucune nouvelle, ni de l’identité des assaillants, ni de ce qu’ils ont fait des otages.
Ce nouveau mode opératoire inquiète de plus en plus les autorités car les otages sont des moyens de pression que pourront utiliser les terroristes pour obtenir la libération de tel ou tel terroriste arrêté ou détenu par les forces armées maliennes, surtout que plusieurs gros bonnets dans les rangs des djihadistes ont été mis aux arrêts, notamment à Bamako et récemment à Diabaly et à la frontière mauritanienne.
A noter que les terroristes, ont profité ces derniers temps du blocage du processus de mise en œuvre de l’accord de paix pour mener plusieurs attaques contre les forces armées maliennes au centre du pays.