C’est une importante cache d’armes qui a été découverte à Tombouctou il y a quelques jours et révélée seulement hier.
Ce dépôt d’armes et de munitions est composé de fusils AK 47, d’obus 60 et 82 mm, de mortiers, de grenades défensives et offensives, de cartouches rechargeables, de pistolets automatiques, de gilets pare-balles et des uniformes.
Il a été découvert dans le quartier Badjindé en plein centre de la ville de Tombouctou. La prise a été rendue possible grâce à l’alerte donnée par un habitant de la ville. Quant au propriétaire de la maison où ces armes ont été découvertes, il serait en fuite.
La mise à jour de cette cache d’armes expliquerait la multiplication des actes de banditisme caractérisé par des attaques à main armée, notamment sur les axes routiers. Le 31 juillet dernier, le capitaine Hammata Ag Oumalha avait été abattu chez lui à Tombouctou par des hommes armés non encore identifiés.
Depuis l’éclatement de la rébellion en 2012, qui a conduit à l’occupation des 2/3 du territoire national par des djihadistes, les grandes villes du nord sont toujours en proie à l’insécurité. Les djihadistes, dans leur débâcle face à l’armée française appuyée par les FAMA, ont laissé sur place des caches d’armes de guerre et de munitions qui peuvent tomber entre d'autres mains mal intentionnées ou des sbires qui continuent à porter atteinte à la sécurité du pays.
