Mali: grève de cinq jours dans le secteur de la santé

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Le 17/10/2016 à 17h30, mis à jour le 17/10/2016 à 22h16

Le secteur de la santé est paralysé par une grève de cinq jours à compter de ce lundi et ce jusqu’au vendredi prochain. Le syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille en a décidé ainsi après l’échec des négociations avec le gouvernement.

Les structures de santé au Mali connaîtront une paralysie à compter de ce lundi jusqu’au vendredi 21 octobre 2016. C’est la résultante du désaccord entre le syndicat national de la santé, de l’action social et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF).

Le préavis de grève avait été déposé le 27 septembre dernier, par le syndicat pour protester contre le manque de volonté du gouvernement à satisfaire les résolutions issues du 12e congrès du SNS-AS-PF dans un cadre consensuel. Il s’agit entre autres de l’augmentation substantielle des primes de fonction spéciale, des primes de garde, des primes de monture et l’augmentation des émoluments d’appartenance sur le salaire.

A cela s’y ajoutent l’adopte d’un plan de carrière pour tous, la prise en charge à 100% des soins médicaux et du médicament du personnel socio-sanitaire et de la promotion de la famille assujettis à l’assurance maladie obligatoire un plan de formation continue, l’annulation des mutations abusives des responsables syndicaux dont le mandat est en cours, la régularisation des agents victimes du contrôle physique (initié par l’Etat pour démasquer les faux agents dans la fonction publique) et des agents de la région de Gao omis pour les frais de retour et d’installation etc.

En plus du département de la santé et de l’hygiène publique, cette grève concerne deux autres départements à savoir celui de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille et le ministère de la Solidarité et de l’action sociale.

A rappeler que les 20 et 21 septembre dernier, le même syndicat avait observé un mot d’ordre de grève de quarante-huit heures pour les mêmes motifs.

Par Daouda Tougan Konaté (Bamako, correspondance)
Le 17/10/2016 à 17h30, mis à jour le 17/10/2016 à 22h16