Vidéo. Ramadan: le Malien peine à joindre les deux bouts

VidéoA Bamako, le mois de ramadan est généralement synonyme de dépenses importantes pour assurer les besoins alimentaires des familles. En principe, les commerçants sont censés se frotter les mains, mais cette année les clients semblent déserter les étals. Les raisons.

Le 14/06/2017 à 14h31, mis à jour le 14/06/2017 à 14h41

Le Mali, pays dont plus de 90% de la population est musulmane, observe largement le jeûne. Si le ramadan est considéré comme un mois de pardon, de solidarité, de tolérance, pour beaucoup de Maliens, il rime également avec la cherté des denrées alimentaires.

Certains commerçants profitent de ce mois pour faire de la surenchère, un comportement qui n’est pas tout à fait conforme avec les principes de la religion. Ce micro-trottoir permet de s’enquérir du point de vue de certains citoyens maliens sur le mois de ramadan 2017 à Bamako. Ils dénoncent unanimement la flambée des prix. Les commerçants, quant à eux, se plaignent de la rareté des clients qui, cette année, ne se ruent pas sur les étals. 

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 14/06/2017 à 14h31, mis à jour le 14/06/2017 à 14h41