Quinze "terroristes" ont été "neutralisés, des armes récupérées et des motos détruites" lors de cette "opération de ratissage" menée vendredi dans la forêt de Tina, dans la région de Mopti (centre), a indiqué l'armée dans un communiqué. L'armée "déplore un mort et deux blessés" lors de cette opération.
Le centre du Mali a connu ces dernières semaines une recrudescence des violences.
Le 29 mars, la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) s'était dite "préoccupée par l'ampleur des violences intercommunautaires dans les régions du Centre" du pays. Des dizaines de personnes ont péri dans des affrontements opposant notamment des membres des ethnies peul et dogon.
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La minorité peule de cette région affirme être systématiquement soupçonnée de collusion avec le groupe armé du prédicateur jihadiste peul Amadou Koufa, créé en 2015. Elle a récemment accusé les forces de sécurité maliennes d'avoir commis des "exécutions sommaires" à son encontre, et aussi de tolérer, voire d'encourager, les exactions de groupes de chasseurs traditionnels, au nom de la lutte contre les jihadistes.
Ces allégations ont été catégoriquement démenties par les représentants de l'Etat.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013 d'une intervention militaire française.
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Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, française et internationales, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l'application accumule les retards.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.