Au Mali, pendant le ramadan, la population vaque à ses occupations comme d’habitude. Ce qui change, c’est la pratique du tafsir dans les mosquées.
Quant aux commerçants, distributeurs de produits agricoles, ils ont certes plus d'activités, mais ils continuent de travailler à une cadence similaire. Dans les marchés de Bamako, l'une des denrées les plus demandées pendant le ramadan, est le sorgho.
C'est en effet, la céréale indispensable pour confectionner la bouillie de mil, le premier mets chaud que consomment tous les Maliens au moment de la rupture du jeûne.
Mais, beaucoup pensent déjà à l'habillement de la fête de Korité. Ainsi, les ateliers de couture ne désemplissent-ils pas. Les tailleurs sont déjà débordés par les commandes et s'apprêtent à passer des nuits blanches pour satisfaire les commandes de vêtements traditionnels.
Bon nombre de Maliens interrogés par notre équipe estiment que la vie est moins chère cette année que l’an passé.