Les fortes pluies qui se sont abattues en ce début d’hivernage au Mali ont causé la désolation de la population de certains quartiers de Bamako, la capitale malienne.
Plus de 100 millimètres de pluie se sont abattues sur la région durant la nuit de jeudi à vendredi 16 mai.
Le bilan est lourd car on décompte au moins 15 morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels considérables, avec notamment la destruction de nombreux habitats.
Le ministre de la Santé, le nouveau Premier ministre et le Président de la république ont tous rendu visite aux sinistrés.
Face à la gravité de la situation, chacun veut se dégager de ses responsabilités.
Les autorités communales, la protection civile ainsi que les plus hautes autorités critiquent avant tout l’occupation anarchique du lit du fleuve, ainsi que les collecteurs des eaux usées.
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Les maires des quartiers inondés imputent la responsabilité des morts causés et des dégâts occasionnés au fait que les caniveaux n'ont pas été curés depuis longtemps, ainsi qu'à un comportement inadéquat de la population: en effet, certaines personnes jettent leurs ordures dans les caniveaux, ce qui finit par boucher les égouts.