Vidéo. Mali: les camionneurs sénégalais, maliens et marocains regrettent l'insécurité

Le360 / Diemba Moussa Konaté

Le 30/09/2021 à 14h33, mis à jour le 30/09/2021 à 18h25

VidéoTrois jours après l'attaque d'une mission d’escorte d’engins lourds à proximité du village de Sebabougou, dans la commune de Didiéni, les camionneurs sénégalais, maliens et marocains donnent leur avis sur la situation d'insécurité sur cette route cruciale pour l'approvisionnement du pays.

Depuis la seconde attaque sur l'axe Didiéni-Bamako ayant tué cinq gendarmes maliens, la sécurité est en train d'être renforcée sur les principales voies internationales desservant la capitale malienne.

C'est ce que les chauffeurs maliens, sénégalais et marocains rencontrés mercredi 29 septembre 2021 à Bamako ont constaté.

Les routiers, habitués à acheminer des marchandises de toutes sortes en provenance du Maroc, des ports de Nouakchott ou de Dakar vers la capitale malienne, sont néanmoins obligés de se montrer d'une extrême prudence. Certains affirment faire des détours pour prendre les routes n'ayant jusqu'ici jamais fait l'objet d'attaque, tout en évitant de circuler la nuit.

Selon les informations collectées auprès des chauffeurs, l'attaque de ce lundi 27 septembre avait pour cible un convoi venant de Dakar et transportant du matériel lourd pour la mine d'or de Morilla. Ainsi, sept gros porteurs immatriculés au Sénégal ont été brûlés ou endommagés.

Par ailleurs, les seules victimes de cette attaque sont à compter dans les rangs des forces de l'ordre qui escortaient le convoi transportant le matériel minier. Ainsi cinq gendarmes ont été tués et quatre autres blessés, alors que deux de leurs véhicules ont été emportés ou brûlés.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 30/09/2021 à 14h33, mis à jour le 30/09/2021 à 18h25