Afrique: la "fuite des cerveaux" pénalise le développement du continent

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Le 05/10/2016 à 10h54, mis à jour le 05/10/2016 à 11h59

Le Fonds monétaire international (FMI) tire la sonnette d’alarme. Le nombre de travailleurs qualifiés quittant l'Afrique subsaharienne augmente et pourrait passer de 7 millions en 2013 à 34 millions en 2050. Une situation handicapante pour le continent.

Le nombre de migrants africains à destination des pays les plus riches pourrait bondir de 7 millions en 2013 à 34 millions en 2050, selon les prévisions du FMI.

"La fuite des cerveaux est particulièrement importante en Afrique subsaharienne", note l'institution internationale en précisant que ce boom migratoire est largement nourri par la rapide croissance de la population active des pays africains.

"L'immigration de jeunes travailleurs qualifiés fait payer un lourd tribut à une région au capital humain déjà rare", ajoute-t-elle.

Le FMI prend en exemple le départ de "docteurs et infirmières du Malawi et du Zimbabwe" qui pèse sur le plan "purement économique, mais aussi social".

La France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis accueillent près de la moitié de la diaspora d'Afrique subsaharienne aujourd'hui.

Le rapport contient néanmoins une note d'optimisme en mentionnant les travailleurs qualifiés qui reviennent s'installer dans leur pays natal après quelques années à l'étranger pour apporter "de nouvelles compétences et expériences".

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 05/10/2016 à 10h54, mis à jour le 05/10/2016 à 11h59