Vidéo. Algérie: les délires d'un ex-"vizir" algérien sur la relation avec le Maroc

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Le 25/11/2018 à 11h54, mis à jour le 25/11/2018 à 11h56

VidéoLe Maroc "frappe" l'Algérie, "pleure" et va la "dénoncer", estime Amar Ghoul, ancien ministre algérien du Tourisme et de l'aménagement du territoire. A l'entendre, l'Algérie n'a rien à gagner dans la relation entre les deux pays.

Dans leurs relations avec le Maroc, les dirigeants algériens ne cessent de se couvrir de ridicule en apportant les explications les plus loufoques pour justifier la fermeture des frontières entre les deux pays voisins. Ce week-end, les médias algériens ont été bien servis avec la sortie de Amar Ghoul.

Comme le propre de la bêtise est d'insister toujours, Amar Ghoul s'enfonce dans des détails quelque peu ridicules. "Nous amenons notre huile, notre sucre et tous ces biens que nous payons dans l'année à coups de milliards de dollars, en contrepartie, ils nous inondent de haschich et de drogues", explique-t-il dans un premier temps.

Dans un second temps, il évoque l'immigration en accusant le Maroc de servir de porte d'entrée aux migrants. "Ils nous envoient les migrants subsahariens et après nous dénoncent de les avoir jetés dans le désert".

Enfin, il conclut avec un proverbe qui en dit long sur l'état d'esprit algérien: "Tu me frappes, tu pleures le premier et court m'accuser de t'avoir donné un coup".

Bien sûr, tout ceci n'est dit que pour amuser la galerie. Puisqu'en réalité, l'Algérie exporte, bon an mal an, entre 900 millions et 1 milliard de dollars de ses produits pétroliers vers le Maroc. Il sera difficile au Maroc d'atteindre un tel niveau d'exportation de produits agricoles ou autres, même avec l'ouverture des frontières. Visiblement, des deux pays celui qui "frappe, pleures et court dénoncer en premier" n'est pas celui que l'on croit.

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 25/11/2018 à 11h54, mis à jour le 25/11/2018 à 11h56