Nigeria-Maroc : "50.000 emplois attendus de l'accord avec OCP Group"

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Le 04/04/2017 à 12h11, mis à jour le 04/04/2017 à 12h15

Ce sont quelque 50.000 emplois qui sont attendus du projet de construction de l'usine d'engrais d'OCP Group au Nigeria, en partenariat avec le groupe Dangote. Mais, le géant marocain n'a pas attendu pour donner un coup de pouce à l'agriculture nigériane. Un cargo d'engrais est déjà livré.

Kiosque le360afrique. Ce sont quelqiue 50.000 emplois qui seront créés grâce au projet de l'usine de fertilisants que dévleoppe actuellement le groupe OCP au Nigeria, suite à la signature du Mémorandum d'entente. L'information émane de Maikanti Kacalla Baru, le patron de la Nigerian Petroleum Corporation. Cette déclaration rapportée par The News Nigeria a été faite lors d'un entretien avec la Princesse Gloria Akubundu qui est la coordinatrice nationale au Nigeria du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD). On imagine bien qu'il s'agit ici aussi bien d'empois directs qu'indirects notamment dans les exploitations agricoles qui bénéficieront des fertilisants produits localement. 

Le Dr Baru a rappelé que l'accord avec le Maroc consiste en la livraison de fertilisant dans le but de redynamiser l'agriculture nigériane en rendant cet intrant disponible à un prix abordable. Il a confirmé d'ores et déjà les retombées positives pour le Nigeria, juste trois mois après sa signature.

Les partenaires «marocains ont déjà procédé à la livraison d'un cargo de fertilisants qui ont été redistribués dans diverses zones agricoles du pays. Actuellement, 11 zones sont entrées en production grâce à la fourniture de ces intrants", a affirmé le Dr Baru. "Je suis heureux de vous informer que ce partenariat conduira à terme à la création de 50.000 emplois et à la production de 1,3 millions de tonnes de fertilisants dans le pays", a-t-il ajouté.

Concernant la première livraison, OCP Group a accordé un délai de paiement de 90 jours au Nigeria. D'autres cargos devraient suivre dans les jours à venir afin d'assurer la fertilisation de plusieurs autres zones agricoles, toujours d'après Dr Baru. 

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 04/04/2017 à 12h11, mis à jour le 04/04/2017 à 12h15