Seule une poignée de pays africains ont voté en faveur de la candidature de United, trahissant ainsi tout un continent. Il s'agit notamment de l'Afrique du Sud, du Bénin, du Liberia, du Botswana, du Lesotho, du Cap-Vert, de Guinée, de la Sierra Leone, de la Namibie, du Mozambique et du Zimbabwe.
Ce qui est étonnant, c'est qu'on retrouve dans ce lot plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Or, s'il est logique que le Liberia, pays fondé par des Africains-Américains, s'aligne sur la candidature nord-américaine, il est plus que surprenant que la Guinée ait choisi les Etats-Unis et ses alliés. En effet, le Président de la fédération guinéenne, Antonio Souaré, était officiellement Ambassadeur de la Condidature du Maroc. Cela laisse penser que l'ordre est venu de très haut.
Mais, voilà un exemple typique de pays qui a été influencé par le tweet de Donald Trump. Car, faut-il le rappeler, les Etats-Unis ont mis la Guinée sur une liste grise, celle des pays peu coopératifs pour le rapatriement de leurs ressortissants vivant illégalement aux Etats-Unis. Depuis près d'un an, les officiels guinéens et leurs familles n'ont plus droit au visa pour les Etats-Unis.
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Autre surprise: le Cap Vert, le Bénin, mais aussi la Sierra Leone qui ont de bonnes relations diplomatiques avec le Maroc, mais qui ont trahi l'entente continentale de soutenir la candidature africaine. Du coup, ce sont quelque 41 fédérations africaines (sur les 53 votantes) qui ont voté pour le Maroc. Le Ghana, faut-il le rappeler, n'a pas voté parce que sa fédération a été suspendue.
Encore une fois, sans revenir à une rotation mécanique, la FIFA devrait penser à un système qui garantisse à tous les continents l'organisation de la Coupe du Monde au moins une fois, sur une période de 8 à 10 éditions.